En effet, à la suite de la réélection, pour trois ans, de son président Anthony Lebon, ainsi qu’à l’élargissement de son Conseil d’Administration, la Fédération reste mobilisée sur différents domaines.
Tout d’abord, le travail fourni ces derniers mois a permis une sortie de crise positive pour le territoire avec comme principales avancées des engagements d’investissements complémentaires de la commande publique et privée avec notamment :
- Fonds immédiats : 20 millions du Département et 8 millions de la Région (consultations simplifiées ou sur les marchés à bons de commandes).
- Fonds pour le 2ème semestre : 30 millions de l’État, 41 millions de la Région, 5 millions des bailleurs sociaux.
Le tout devrait générer environ 150 millions d’euros de travaux sous 5 mois, instaurant, ainsi, le choc de la commande publique appelé de nos vœux depuis des mois !
Pour s’assurer de la bonne conduite des divers engagements, un comité de suivi mensuel a été créé. Il va sans dire que la FRBTP est un acteur majeur de ce comité, sous l’égide de la préfecture, afin de coordonner les efforts et de vérifier le respect des plannings. La commission est notamment constituée de trois groupes de travail dédiés aux missions suivantes : le suivi des opérations bloquées, la détection et suivi des offres anormalement basses, et le suivi des délais de règlement.
Par ailleurs, la commission veillera aussi aux points suivants :
- La notification par l’État de l’ensemble des dotations habituelles de soutien à l’investissement des collectivités locales (DETR, DSIL, DSID)
- L’engagement de la Région à solder les subventions FEDER destinées aux communes avant fin juillet 2024.
- L’engagement de tous les acteurs de la filière à régler dans le délai contractuel les factures, ainsi que du Département et de la Région à la mise en place d’avances de démarrage pouvant aller jusqu’à 30 % sans GAPD.
Enfin, La FRBTP garde aussi le regard tourné vers la situation globale au niveau national.
Le système économique français traverse une période d'incertitude qui menace de paralyser son fonctionnement : activité, investissements, financements, emploi... Sans gouvernement stable, sans programme clair, les entreprises sont plongées dans le flou. Les organisations patronales alertent le chef de l'État : il faut un cadre budgétaire, une stratégie internationale et une sécurité juridique pour les entreprises. Jusqu'à présent, les grandes entreprises résistent, mais les PME souffrent déjà. Les liquidations risquent d'exploser dès septembre. L'accès aux crédits se complique et la gestion de la dette publique devient critique.
Ainsi, si tous les acteurs principaux du BTP à la Réunion sont investis et ont pris conscience de l’état critique du secteur, il est donc fondamental de s’assurer du suivi opérationnel des engagements dans notre département. L’heure est désormais à l’union de toutes les forces institutionnelles, loin des différends mineurs, au regard de la gravité de la situation.
Nou lé ensemb, nou larg pas !